Récemment, vous avez été plusieurs à me poser des questions sur l’alimentation recommandée en cas de Syndrome des Ovaires Polykystiques, voici donc quelques explications et conseils sur le sujet !

Le SOPK est une maladie qui touche uniquement les femmes et qui résulte d’un déséquilibre des hormones sexuelles. Les symptômes les plus fréquents sont des cycles menstruels irréguliers, des kystes sur les ovaires, des problèmes de peau ainsi qu’une diminution de la fertilité.

Ces dérèglements hormonaux ont également une incidence sur le métabolisme, facilitent la prise de poids et ainsi toutes les complications associées : hypertension, diabètes de type 2, dyslipédimie. C’est pourquoi, il est important d’avoir une alimentation équilibrée lorsque l’on souffre d’un SOPK (mais aussi quand tout va bien cela dit). 

À ce jour, la recherche scientifique ne permet pas d’établir un lien clair entre l’alimentation et le SOPK. Ah la science, elle nous cache encore tant de choses ! Toutefois, l’alimentation anti-inflammatoire semble avoir un effet positif sur l’ampleur de l’inflammation et des symptômes associés, bien que cela ne soit pas observé chez toutes les femmes qui souffrent d’un SOPK. Certaines supplémentations semblent également être utiles, notamment en cas de carence, mais doivent être indiquées et prescrites par un médecin (vitamine D, probiotiques, omega-3…).

Les recommandations qui concernent la prise de poids et la prévention des risques de développer une maladie métabolique sont très proches de celles de l’alimentation dite anti-inflammatoires, que de bonnes raisons d’essayer !

Voici donc quelques pistes à suivre :  

Prévention de la prise de poids et des complications associées 

  1. Alimentation riche en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses…)
  2. Alimentation riche en acides gras essentiels oméga-3 et -6 (poisson gras, huile d’olive, huile de colza, graines de lin, graines de courge, graines de chia…) 
  3. Alimentation pauvre en acides gras saturés (beurre, crème, viande rouge, charcuterie, graisse de coco, graisse de palme…)
  4. Alimentation pauvre en aliments ultra tranformés (idéalement : max. 1 portion par jour)
  5. Alimentation pauvre en sucre ajouté (boissons sucrées, biscuits, chocolat, pâtisserie…)
  6. Pratiquer une activité physique régulière (3 x 1h par semaine ou 6 x 30 minutes par semaine)

Alimentation anti-inflammatoire

  1. Alimentation riche en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses, oléagineux…)
  2. Alimentation riche en acides gras essentiels oméga-3 et -6 (poisson gras, huile d’olive, huile de colza, graines de lin, graines de courge, graines de chia…) 
  3. Alimentation pauvre en produits animaliers (privilégier les protéines de source végétale)
  4. Alimentation pauvre en sucre raffiné (sucre de table, céréales raffinées, produits avec du sucre ajouté…)
  5. Eviter l’alcool (oui je sais, on vous avait dit que le vin c’était anti-inflammatoire, je suis déso.)
  6. Eviter les aliments trop salés
  7. Diminution de la consommation de gluten et de lactose
  8. Alimentation riche en antioxydants (myrtilles, mûres, caneberges, framboises, fraises, pruneaux, betterave, artichaut, brocoli, chou rouge, oignon, poivron, thé vert…)